600 Document (s)

The Black Keys reviennent avec un 10e album studio. Retour aux sources du blues le long des rives du Mississipi pour le duo auréolé de 6 Grammys. Composé de 11 titres, il puise dans l'héritage blues laissé par John Lee Hooker, Junior Kimbrough et propose un hommage appuyé à travers 11 titres à ces artistes qui ont fait l'histoire de ce genre musical et qui ont accompagné Dan Auerbach et Patrick Carney depuis leurs débuts.

Album aux allures sixties et pop façon sucre d'orge, leur premier album Illusion avait ouvert la voie à une écriture libérée, soulignée ici d'une volée de piano, de machines heureuses et de guitares espiègles. L'amour est partout où l'on regarde, volage ou grave, une respiration légère, un souffle ténu au coeur de nos vies. Comme John écrit des histoires d'aujourd'hui, une vraie poésie de tous les jours, des récits universels joyeux ou plus sérieux, quand la profondeur des sentiments pointe sous l'apparente légèreté d'une chanson à siffloter ici et là. La pop soignée d'une Grande Sophie ou d'un Vincent Delerm, l'ombre bienveillante de toutes les égéries radieuses de la Nouvelle Vague, des sixties et de la grande Barbara, figure tutélaire jamais très éloignée, la souplesse sensuelle et dansante des années 80, se retrouvent entre toutes les plages de ce nouvel album.

Cofondatrice et artiste star du label Enfance & Musique, Hélène Bohy joua un rôle précurseur dans le domaine de l'éveil musical en formant, dès les années 90, professionnels de la petite enfance et enseignants, à l'apprentissage de l'éveil musical. Avec Dring !, elle nous embarque à nouveau dans un univers loufoque et foisonnant de créativité. On y découvre le monde imaginaire et virtuel du Professeur, où l'on côtoie Noé, Nina et Nino, personnages récurrents des contes de l'artiste. A tout petits pas, on apprivoise le loup, on prend garde au cygne, on salue le croco et les papous, et surtout on chante à tue-tête...

Enregistré, arrangé et mixé par Erik Benzi, Phil Ramone et Patrick Shart entre New York, Londres, Paris, Bologne et Cologne, cet album nous propose en français et dans la langue maternelle des duettistes, un vibrant hommage au plus grand représentant de la chanson française.

Accompagné par les plus grands chanteurs français, l'artiste normand revisite en duo les plus belles chansons de son répertoire.

Ecrit et composé en grande partie pendant le 1er confinement (période qui a été pour lui plutôt propice à la création), Dyade fait suite à l'album Paris-Beyrouth sorti en 2020 et à travers lequel il tente de renouer avec sa ville d'origine, Beyrouth. Après ce voyage introspectif et solitaire dans cette ville aussi attirante qu'effrayante, Cyril Mokaiesh décide cette fois-ci de s'entourer d'artistes qu'il admire, d'alliés pour l'épauler, le soutenir dans un nouveau combat. Celui du jour d'après. Dyade mêle générations et influences, avec des invités aussi prestigieux que singuliers. On saura nommer Calogero, Alma Forrer, élodie Frégé, ou encore Florent Marchet, Dominique A et L (Raphaële Lannadère).

Dylan, 14 ans, a été diagnostiqué dyslexique et ce trouble lui complique la vie, en particulier à l'école où on lui reproche d'être un élève turbulent et peu appliqué. Pourtant, l'adolescent persiste à dissimuler aux autres sa particularité.

Le groupe comprend six musiciens accomplis avec une empathie télépathique et un groove profond. Ce troisième album est leur première sortie en cinq ans. C'est un travail aux multiples facettes qui trouve le groupe plus unit que jamais, déployant une vaste gamme d'influences sur neuf morceaux improvisés et développés dans leur studio du sud de Londres puis habilement produits par Keen. Certains morceaux rendent hommage aux origines de la musique gnawa dont le répertoire de chants de louange en arabe contient des restes de dialectes ouest-africains - bambara du Mali, peul et haoussa de la région du Sahel - qui indiquent une migration séculaire.

Ce quatrième album d'Ibibio Sound Machine, comme toute bonne histoire afrofuturiste, commence par une crise existentielle. Né des années 2020, il est plus sombre que ce que le groupe a fait auparavant et est produit par le groupe britannique Hot Chip. C'est le premier disque d'Ibibio Sound Machine réalisé avec des producteurs externes depuis la formation du groupe par la chanteuse Eno Williams et le saxophoniste Max Grunhard. L'équipe a créé un kaléidoscope de délices, avec des résonances de Jonzun Crew, Grace Jones, William Onyeabor, Tom Tom Club, Kate Tempest, Keith LeBlanc, The J.B.'s, Fourth World de Jon Hassell et Bootsy Collins. Electricity est une réalisation profonde du manifeste fondateur : combiner le caractère rythmique de la langue ibibio avec des musiques traditionnelles d'Afrique de l'Ouest et des sons électroniques plus modernes. Si le groupe aime s'aventurer en territoire électronique, ce qui est essentiel c'est de garder la musique ancrée dans les racines africaines.

C'est le 3e album du groupe Alkabaya. Ce trio de chanson française festive se veut avant tout un groupe de scène. Ces stéphanois nous proposent 10 titres où la poésie, les rêves, l'amour se font échos. Musicalement, l'accordéon emmène le public dans des envolées mélodiques. Les arrangements de ce nouvel opus peuvent avoir une teinte légérement électro pour venir moderniser leur proposition artistique.